C'EST L'HISTOIRE DE MA VIE.

Ah Paris. La capitale française connue mondialement. C'est dans cette ville touristique et culturelle à la fois que né le petit bout d'chou. Premier d'une fratrie de trois garçons il a été le petit Prince pendant de nombreuses années. Tout lui était accordé. Ses caprices d'enfant gaté avaient toujours raison de l'autorité parentale. On avait beau lui dire « Non! » une fois, il s'en fichait bien et insistait jusqu'à obtenir ce qu'il désirait. Et d'ailleurs, il n'avait pas beaucoup d'effort à fournir. Les « non » étaient rares. Très rares. Un simple « Je veux! » prononcé de sa bouche et ça lui tombait dans les bras, sur un plateau d'argent. L'arrivée des deux petits-frères auraient pu changer la donne et le rendre moins égoïste. Peut-être ses parents auraient pu devenir moins laxistes mais non. Ce fût bien pire lorsqu'il commença ses crises de jalousie pour attirer l'attention. Lorsqu'il se roulait par terre en hurlant « MOI MOI MOI! » on lui aurait accordé le bon dieu sans confession. Du moins ses parents qui le présentaient partout comme un enfant si mignon et tellement adorable. Ahum...

Et puis il grandît et ne changea pas plus que ça. « J'veux un scooter! ». « J'veux ce jean à 300 Francs ». « Papa, donne moi 40 balles! ». Et c'était oui. Toujours oui...

Et c'était la même chose avec les filles. Pas de question, presque un ordre « Sors avec moi! ». Et avouons-le, il était difficile de résister à ses yeux bleus perçants, pénétrants, et son corps musclé et fort... Oui, il était craquant. Sexy même. Et il ne le savait que trop bien. Séduction. Sa deuxième pasion après la photo. Prendre des clichés de chaques instants. De chaques évènements. De chaques détails de la vie dont il voulait se souvenir. Et les portraits. Les sublimes portraits qu'il parvenait à faire de la frimousse de sa dernière conquête ou de sa chère Maman. Jouer avec les coeurs il savait faire, mais il s'amusait avec d'autant plus de talents avec un objectif.

En contrepartie, il fût un élève studieux et sérieux. Et tout au long de sa vie d'écolier puis de collégien et de lycéen, il accorda énormémement d'importance à ses études. Jusqu'à l'école de photographie qu'il intégra avec aisance: Bon niveau scolaire et... piston du papounet. Ce dernier étant photographe lui-même aida à l'admission de son fils adoré.

Durant ses études il rencontra celle qu'il prit pour la femme de ses rêves. Oh non en fait, elle l'était. Magnifique, douce, gentille. Johanna A. McKingsley. Ils auraient pu filer le parfait petit amour. Sauf que Raphaël... cher Raphaël... se lassait extrêmement vite. Et il se lassa d'avoir toujours la même à ses côtés. Il l'aimait, il n'y avait pas de doutes. Mais la voir tous les jours, devoir vivre, dormir en sa compagnie même si forte agréable le mettait mal-à-l'aise. Alors il dragua... énormément. Et il trompa à tour de bras sa douce et tendre. Ah Johanna... La rupture fût d'une violence sans pareil. Elle lui crache ses quatre vérités à la figure et du haut de son pied d'estal qu'on lui forgeait depuis la naissance, il chût. Et lorsqu'il se releva, elle était partie...

Fils adoré qui obtînt de brillants résultats et qui décida (et parce qu'il le désirait, on accepta) d'aller exercer son art aux Etats-Unis. Et le voilà maintenant à Holliwood, prêt à conquérir le monde avec ses photos très appréciées et très célèbres. Mais oui mais oui, vous avez certainement déjà vu un de ses clichés. Sinon, sortez absolument de votre grotte et filez au premier marchand de journeaux que vous croiserez. Vite! Vite!