AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Aaron N. Coolidge
Aaron N. Coolidge

messages : 325

A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na ! _
MessageSujet: A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na !   A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na ! EmptyMar 5 Juil - 8:03

A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na ! 808348joshth
AARON NAËL coolidge

«J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférenc.... roh mais ta gueule toi aussi !»


ÂGE : vingt-quatre ans • SEXUALITÉ : avec plaisir... rheum Gay • ORIGINES : Franco-américain • GROUPE : Célébrités parce que je le vaux bien •


WE WANNA KNOW YOU


Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Aaron n'est pas un vilain garçon. Certes il est bagarreur, extrêmement bagarreur même. En fait c'est presque maladif chez lui, il est impulsif à crever. Il peut avoir une patiente d'ange avec certaine personne et pourtant il suffit parfois d'un rien pour l'énerver. Malheureusement quand il s'énerve, c'est toute une haine et un rage latente depuis des années qui s'exprime et malgré qu'il ait à première vue un gabarit de crevette, une fois qu'il est parti, il fait du dégât. C'est d'ailleurs le motif qui revient le plus souvent dans ses multiples arrestations. Derrière il y a : dégradation de biens publics, conduite en état d'ébriété, consommation de stupéfiant et tapage nocturne. En effet, Aaron à des amis bien à lui, tout aussi déjantés et une fois qu'ils décident de faire la fête, ils ne le font pas à moitié. Car faire la fête, ça c'est quelque chose qu'Aaron sait faire, et plutôt bien. Sous ses airs blasés se cache un bout en train, un fêtard, une véritable petite boule d'énergie et de bonne humeur. On dirait pas comme ça hein ? Non c'est vrai que lorsqu'on le voit trainer son mètre 95 à travers la vile, ou sur son skateboard on a du mal à l'imaginer s'énerver ou partir dans son délire tout seul. Et pourtant... Il affiche quasiment toujours un petit air nonchalant, mais ce n'est qu'une première impression. C'est n'est rien d'autre qu'un bonhomme qui ne se prend pas assez la tête, à défaut de l'avoir trop fait étant jeune, c'est tout. D'ailleurs en parlant de tête, malgré une scolarité chaotique car quasiment inexistante, il y en à là dedans. Aaron est une personne extrêmement autodidacte, il apprend la plupart des choses qui lui servent dans la vie par lui même. Sur le tas ou dans les livres qu'il dévore à longueur de journée. C'est quelqu'un de très débrouillard et d'indépendant. Il a d'ailleurs énormément de mal à se faire à l'autorité. Cela pourrait venir du fait que la seule qu'il ait jamais vraiment connu, lui tapait sur la gueule pour un oui pour un non... Ça en fait quelqu'un d'arrogant, malheureusement.
A part ça, le petit gars est quelqu'un qui ne supporte pas le mensonge, il hait les menteurs et plus encore les hypocrites. Il ment de temps en temps, à des agents de police par exemple, mais c'est quelque chose qu'au fond il exècre. Ça en fait quelqu'un de très franc, peut être même trop. Rajoutez à cela qu'il dit ce qu'il pense comme il le pense et vous avez une machine a vexer en trente seconde dans les mains. Tant pis, se faire des ennemis n'est pas pour lui un soucis. Au contraire. On a pas besoin d'avoir confiance en ses ennemis pour qu'ils le soient. Par contre pour ce qui est des amis... Il doit avouer que de vrais amis, en qui il a confiance et sur qui il peut se reposer, il en a peu. Étant de nature méfiante, il reste sociable, mais il faut parfois bien de la patiente pour qu'il vous accepte parmi ses vrais amis. Certains le disent donc froid, ce qui n'est pas spécialement le cas il faut l'avouer. Les personnes dont il est le plus proche reste sa tante et sa fille. En vrac je peux vous dire qu'Aaron c'est aussi quelqu'un d'attentif, de généreux, d'humble, de pas capricieux du tout, de serviable, de buté, de sarcastique, de sportif et de passionné. Voila, vous avez fait le tour, en gros. En très gros.


LIVE EVERY SECOND




Il n'était rien, il n'avait rien, maintenant il devrait partager son rien en deux. Pour lui, pour ces deux grands yeux azur, pour ces petites mains qui étaient sorties de la couverture finement enroulée autours de son corps chétif. On lui imposait un fardeau de plus à porter. Un fardeau qui n'était qu'une réponse de plus à une vie enchaînée à sa propre connerie. Il soupira et la chercha des yeux. La rue était vide et noire, pas un chat à l'horizon, pas même une mèche de long cheveux blonds. Tout au plus, la couverture portait encore son parfum, un parfum de lilas. Elle ne lui laissait qu'un mot.

Il s'appelle Aaron, prends soin de lui.
Amoureusement,


Nelle





« Les modérés s'opposent toujours modérément à la violence. »
ANATOLE FRANCE

En cette douce fin de printemps, la brise légère faisait craquer les vieux ossement de la grande bâtisse. L'immeuble était dans un état pitoyable, ce qui expliquait peut être le loyer ridicule que devaient payer ses habitants. Les appartements étaient tout doucement rénovés pour ceux qui en avait les moyens. Ce n'était pas leurs cas, ils n'avaient pas même les moyens de faire réparer leur cuisinière. L'ampoule à quelques volt de l'implosion, clignotait allègrement sans que qui que se soit ne s'en soucie vraiment. Ils avaient tout deux l'habitude. Ce sofa défoncé, cette odeur d'humidité, les volets qui claquaient, le papier peints se décollant par endroit, l'eau qui n'était jamais très chaude,... c'était leur quotidien. Dans le calme de l'appartement, une douce mélodie s'élevait, accompagnée par le subtile sifflement d'un courant d'air. Une fausse note se répercuta sur les murs à peine isolés de l'habitation et, comme une réponse à ce dérapage, un bruit sec mis fin à cette tendre succession de note. Ça aussi c'était son quotidien. Il y eu un blanc et la musique reprit, enivrante. Le morceau touchait à sa fin et une nouvelle fausse note annonça un cri qui résonna jusque dans la rue. « Tu n'est qu'un crétin ! Applique toi bordel de dieu, Aaron. Recommences ! » Les yeux brillants, la moue peureuse, le petit Aaron s'exécuta, il reprit. Cela faisait près de deux heures qu'il jouait, les cordes de la guitare lui entamaient les doigts, chaque accord devenait lentement insupportable. Il avait arrêté de compter le nombre de coups qu'il s'était prit depuis le début de la leçon, il s'en sortait pourtant beaucoup mieux qu'aucun enfant de six ans ne le faisait, mais ce n'était pas suffisant pour son père qui n'avait rien trouver de mieux que de lui mettre une bonne gifle à chaque fois qu'il entendait une fausse note. Il ne trouvait d'ailleurs jamais rien d'autre que les coups pour se faire comprendre, c'était sa façon de communiquer. Une façon déplaisante, immorale, illégale peut être, mais il communiquait. Tous les jours il se répétait que c'était toujours ça, qu'il aurait pu laisser le mouflet sur le pas de sa porte jusqu'à ce qu'il crève de froid, de peur ou de faim après tout. Il l'avait accepté dans sa vie et quelle vie ! Elle ne valait rien. Du haut de ses 38 ans il n'avait pas de logement décent, pas de boulot, pas de famille, pas d'amis. Il était seul, la seule chose qu'il avait réussi à faire correctement, c'était aimer cette jolie française pendant quelques mois avant qu'elle ne s'en aille comme elle était venue. Il ne l'avait jamais revue. Tout ce qu'il lui restait d'elle aujourd'hui c'était ce petit garçon chétif. Aaron, son fils. A elle et à lui. Le tout petit bout d'homme s'appliquait une fois de plus à jouer son morceau, mais une nouvelle fausse note eut raison de ses efforts. Un coup, plus violent que les autres, le jeta au sol. Définitivement mis en position de faiblesse, le quasi quarantenaire qu'il appelait toujours papa, en profita pour passer ses nerfs sur son corps étendu sur la carpette rongée par les mites. Sous cette furie des temps modernes, Aaron serrait les dents et tentait de contenir ses larmes. Pas un seul pleur, pas un seul cri, il n'avait plus de larmes, plus de voix.





« L'habitude du désespoir est plus terrible que le désespoir lui-même. »
ALBERT CAMUS

La rue se vidait tout doucement, seule une jolie brune resta face aux musiciens de trottoir. Elle sourit timidement aux garçons qui rangeaient énergiquement leurs instruments, une cigarette à la bouche. L'un d'entre eux mit sa guitare sur son dos et sauta du muret sur lequel il s'était perché pendant leur "prestation" Il chaparda le pot de pièce qu'il avait posé devant eux, ouvert à toute offrande pour ces petits bouts de rock balancés au gré du vent. Les passants avaient étés généreux aujourd'hui, rapidement il comptabilisa le tout et distribua les recettes de la journée entre lui et ses deux amis qui lui offrirent une petite tape dans le dos lorsqu'il leur adressa un sourire d'au revoir. D'un pas nonchalant il s'approcha de la jolie brune et s'empara voracement de ses lèvres avant de passer son bras derrière son cou et l'entrainer avec lui dans le mouvement des passants. « T'as droit à...une demi glace. Partante ? » lui demanda-t-il, la voix rieuse alors qu'elle lui répondait déjà sur le même ton. Il n'avait pas grand chose, juste assez pour une glace pour deux, mais pour lui, c'était déjà un luxe. Un luxe qu'il ne se permettait que les jours de fête. Aujourd'hui en était un. Son père était mort, il l'avait retrouvé inerte sur le sol ce matin en rentrant de deux jours de virée. Overdose. Une des nombreuses crasses qu'il ingurgitait à longueur de journée, entre deux coups de ceinture, avait eu sa peau. Il n'était pas trop tôt, pour la première fois depuis quatorze ans, Aaron n'avait plus peur de devoir rentrer chez lui. En fait, il était presque impatient.

« Je suis claustrophobe alors je prends les escaliers et en arrivant au deuxième étage je vois la porte de l'appartement qui est ouverte. Ça ne sentait vraiment pas bon et personne ne semblait bouger, du coup, je me suis posé des questions et j'ai finit par entrer. Il était étendu sur la moquette du salon, les yeux grands ouverts, couvert d'un liquide comme de la mousse, j'ai tout de suite appelé une ambulance. » La jeune femme regardait l'officier de police prendre des notes, les yeux agités par la peur. Elle n'avait jamais vu de cadavre, elle espérait ne pas avoir à en voir un jour. C'était raté. L'homme en uniforme posa sa main sur son épaule, délicatement, tentant certainement de la réconforter comme il le pouvait. Il avait encore des questions à poser à cette dame, la voisine du dessus de la victime. Un certain Lukes Coolidge. «Et vous êtes certaine qu'il n'y avait personne d'autre dans l'appartement ? Il vivait seul ? » La dame ne lui répondit pas tout de suite, elle avait les yeux perdus au loin. Une lueur de profonde tristesse, mêlé à une pointe de compassion et à beaucoup de pitié, flottait dans ses grands yeux bruns. Une silhouette arrivait au loin, une silhouette qui n'allait certainement pas aimer rentrer chez lui ce soir. « Non il n'y avait personne d'autre, j'en suis certaine ! Mais vous voyez le grand qui arrive là-bas ? C'est son fils. Le pauvre enfant, son père était un parfait salaud. » Elle regretta ses mots d'une petite grimace, jurer n'était pas son genre. La policier quant à lui, lui adressa un haussement de sourcil interrogateur. La jeune femme ne se fit pas prier pour développer sa pensé. « Il battait son fils. Au début, quand je suis arrivée il y a trois ans, je pensais que les bleus c'était parce qu'il n'arrêtait pas de tomber de ce fichu skateboard. Mais un jour nous en discutions à la laverie avec ma voisine de palier. Elle est là depuis plus longtemps que moi et d'après ce qu'elle me disait, le petit avait déjà des bleus alors qu'il marchait à peine. On entendait souvent ce vieux pochard lui crier dessus, en fait je dirais même que c'était devenu inhabituel de ne pas l'entendre. Aaron qu'il s'appelle, c'est un gentil garçon. Il aide un peu tout le monde dans l'immeuble pour se faire un peu d'argent et pour ne pas devoir rentrer trop tôt je crois. On dit que la maman est française et qu'elle l'aurait abandonné ici avant de se suicider. Mais vous connaissez les potins de voisinage, ce n'est jamais très facile de savoir ce qui est vrai et ce qui est faux. » Sur cette parole pleine de bon sens, elle se tut. Lançant un regard navré à la frêle silhouette qui s'était arrêter de marcher lorsqu'elle avait remarqué l'agitation qui trainait autours de son immeuble.

En effet Aaron avait enfin levé la tête de ses baskets et quelle ne fut pas sa surprise de trouver à l'entré de son immeuble une ambulance, une voiture de police et un nombre terrifiant de personne du voisinage ou non. Il hésita à rebrousser chemin, mais il semblait que tout le monde ait remarqué son arrivée, on l'observait et on se taisait surtout. C'était dérangeant comme impression, il n'aimait pas cette pitié qu'il voyait briller dans les yeux des nombreuses personnes présentes. Une jolie femme, d'une quarantaine d'année s'approcha de lui, l'air relativement gênée. Elle avait de très beaux yeux. Les mêmes que lui. [color#ab8cbc]« Tu es Aaron ? »[/color]. Le susnommé fronça méchamment des sourcils, méfiant, il répondit d'un bref signe de tête. Un sourire se dépeignit sur le visage auparavant déconfit de son interlocutrice, il se demanda ce qui pouvait bien lui faire plaisir comme ça. Ce n'était jamais qu'un nom... « Je m'appelle Marine, je suis ta tante... »





« Les vrais miracles font peu de bruit. »
ANTOINE DE SAINT EXUPERY

« Tu as quel âge aujourd'hui alors ? » demanda-t-elle d'une voix incroyablement douce, alors qu'il semblait indécis face à son assiette. Il crevait de faim, n'ayant plus goûté à un repas correct depuis des semaines, mais être ainsi choyé par une inconnue prétendant être sa tante le poussait à se méfier de tout, même de la nourriture qu'elle lui offrait. Il lui lança un regard torve et alors qu'elle lui offrait un nouveau sourire, s'adoucit légèrement. « Quatorze ans ». La femme sembla surprise, et garda le silence plusieurs secondes alors qu'Aaron se décidait enfin à piquer sa fourchette dans une pomme de terre rissolée de son assiette. « Tu fais tellement plus vieux ! Je t'en avais donné au moins dix-sept ! Tu est grand pour ton âge, c'est fou. » s'extasia-t-elle sous le regard perplexe de son neveu qui acceptait enfin de manger. Il semblait même qu'il n'aurait pas assez. Depuis quand il n'avait pas mangé chaud, ou mangé tout court ? Ça l'inquiétait énormément. Toutes ces années, elle avait vécu sans même connaitre l'existence de ce garçon et maintenant qu'elle l'avait en face d'elle et qu'elle avait vu dans quoi il vivait depuis sa naissance, elle était totalement éprise de ses beaux yeux bleus. Elle avait les mêmes, tout comme sa sœur, la maman du jeune homme. Une sorte d'affection maternelle avait fait apparition dès qu'elle l'avait serré dans ses bras. Malgré qu'il y sembla assez réticent, il s'était laissé faire. « Tu vas encore à l'école alors ? ». L'adolescent lui lança un petit regard moqueur. Si elle savait. « Non. ». Encore une fois ses yeux s'agrandirent de surprise. Il n'avait pas l'air très bavard, elle ne pouvait que le comprendre. Une folle lui tombait dessus le jour où son père mourrait et lui disait qu'elle était sa tante, il y avait de quoi être déstabilisé et méfiant. « Pourquoi cela ? ». Aaron entama son verre de jus de fruits goulument avant de retourner à son assiette plus calmement. Il attrapa un petit bout de viande et une pomme de terre avant de relever les yeux vers sa nouvelle tante. Haussant doucement des épaules, il lui répondit la voix blanche de toute intonation. « J'ai arrêté l'année dernière. Lukes avait plus les moyens et disait que ça servait à rien de toute façon. ». La quarantenaire fut interpelée par l'utilisation du prénom. Elle l'avait entendu plusieurs fois dans la bouche de sa sœur sur son lit de mort, elle l'avait entendu au bas de l'immeuble le matin même et il ne lui fallut que quelques secondes pour comprendre qu'il s'agissait du père du gamin. Elle en avait entendu des vertes et des pas mûres en discutant avec les différents habitants de l'immeuble le matin même, alors qu'elle cherchait encore Aaron. Ce qu'elle avait appris à propos du dénommé Lukes, lui donnait des sueurs froides. Elle avait espéré que tout cela ne soit que des ragots. Mais que son neveu ne l'appelle même plus papa lui assura que tout cela était malheureusement bien vrai. Il mettait une distance infranchissable entre lui et son géniteur, et qui l'en blâmerait. Son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine. Comment pouvait-on faire vivre un tel enfer à son propre fils !?! Si sa sœur avait su... « Que fais tu de ta journée alors ? » Le jeune homme lui envoya un petit sourire contrit. C'était le premier sourire qui ressemblait à un sourire qu'il lui adressait, ça la fit sourire à son tour. « Pour cinq dollars par mois j'ai un abonnement à la bibliothèque, j'y passe ma journée et j'apprends, comme les autres... ». En effet, plus autodidacte que lui il était difficile de trouver. Il n'était pas de ses ados qui se la coulait douce, tous les jours en vacances. il avait une réelle soif de connaissance qu'il assouvissait comme il le pouvait, selon ses moyens. Au bout du compte c'était un véritable puits de connaissance, parfois inutiles c'est vrai, et il était peut être dix fois moins ignorant que les gens de son âge "normalement scolarisé". Les parents n'avait aucune idée du fric qu'ils perdaient en inscrivant leurs mômes à l'école. Les trois quarts n'étaient pas foutu d'ouvrir un bouquin. Lui, il adorait ça, c'était déjà un bon départ. Marine le jaugea tendrement, ce ptit là semblait être une personne surprenante. Elle décida d'aborder des sujets peut être un peu moins ennuyeux pour lui et c'est tout naturellement que son regard se tourna vers la guitare qu'il avait sur le dos en arrivant à l'immeuble quelques heures plus tôt et qu'il avait trimballé avec lui depuis. « Tu joues de la guitare ? ». Il lui répondit du tac au tac. « Non, j'avais 400 dollars à perdre alors je me suis dit qu'une guitare ça donnait un chouette look et c'était pas trop encombrant. » Il n'avait pas spécialement été brutal en disant cela, en fait il semblait surtout blasé. La tante ne se vexa pas d'une telle réponse, ils ne se connaissaient pas, c'était normal qu'il ait un peu de mal à communiquer avec elle. Surtout que personne ne lui avait jamais apprit à communiquer au bout du compte. Elle lui sourit, amusée, et se pencha vers lui comme pour une confidence et tenta une autre question. Ne pas se laissé démonter par ses allures de petit con ! « T'es doué ? ». Sur le coup son neveu se tut, elle eut même l'impression qu'il semblait gêné par la question et qu'il n'allait pas lui répondre. Mais une petite lueur malicieuse s'alluma dans ses grands yeux alors qu'il lui offrait le sourire assortit. il s'approcha à son tour d'elle, leurs visages étaient tout proches l'un de l'autre. « Carrément ! ». Elle rit, il avait dit sa tout sérieusement, mais quelque chose lui disait qu'il était plus humble qu'il ne lui montrait à l'instant. Peut être était-ce ce petit sourire en coin qu'il eut lorsqu'elle s'éloigna un peu. C'était leurs premiers instants de complicité. Elle s'en souviendrait probablement toute sa vie. Tout comme elle conservait ce petit mot dans son porte-feuille, un mot que sa sœur eut tout juste le temps de lui donner avant de rendre son dernier souffle.

"Westmoreland Avenue, n° 28, appartement 4, Los Angeles
Retrouves mon Aaron."






« La surprise est l'épreuve du vrai courage. »
ARISTOTE

« Je suis... enceinte » Elle ferma vivement les yeux dès que ce mot eu franchi ses lèvres. Comme ci elle s'apprêtait à se faire frapper ou à une explosion violente. Elle commençait à bien le connaitre lui et ses crises de colères. Toutefois elle était convaincue qu'il ne lui ferait rien, allez savoir pourquoi, et elle avait raison. Aaron restait bouche bée face à elle, les yeux vides, complètement ailleurs. On aurait dit qu'on venait de lui annoncer le débarquement imminent des aliens ou que son père venait de ressusciter. C'était quelque part entre les deux. Entre déboussolement et mauvaise nouvelle. C'était à la limite d'être drôle. Mais ça ne l'était pas, pas du tout. Ça ne l'était plus depuis que les choses étaient devenues extrêmement tendues entre eux. En fait il y avait toujours eu un petit truc latent dans leur relation, un truc qui les empêchait d'être réellement sur la même longueur d'onde. Leur entourage décrivait leur relation comme étant relativement insensible... ils s'adoraient, il n'y avait même pas besoin de les voir ensemble pour s'en rendre compte, mais pas d'une façon amoureuse. Ils n'étaient rien d'autre que deux grosses boules d'affection emmagasinée à en déborder et ils s'étaient trouvé pour se la donner mutuellement, mais ça s'arrêtait là. Lorsqu'ils avaient annoncé, il y a deux ans au retour de France d'Aaron, qu'ils sortaient ensemble, beaucoup étaient tombés des nues. Imaginez la tête que leur entourage ferait maintenant s'ils devaient leur annoncer qu'il allaient devenir parents...
Aaron n'avait toujours pas débugé, et cela commençait à stresser Elise, sa chère et tendre. Elle ne l'avait jamais vraiment vu dans un état de choc pareil, même lorsqu'elle venait le rechercher tout amoché en garde à vue, il semblait encore blasé de tout. Toutefois, bien que toujours ailleurs, le jeune homme écarta doucement les bras, invitant sa demoiselle à s'y réfugier. Ce qu'elle fit sans trop se poser de question, rassurée. Ça avait toujours été ainsi entre eux. Pour ce qui n'avait aucun sens, ils s'engueulaient. Pour le reste, un câlin et ça passait... Bon je ne viendrais pas vous dire que tout s'est passé comme sur des roulettes et que jouer aux bisounours leur permirent de "vivre et heureux et d'avoir beaucoup d'enfant". C'est un peu trop utopique, même pour moi. En fait ça s'était passé ainsi:
Premier mois: si ce n'est beaucoup de questions pas de soucis majeur dans le couple, on prend rapidement une décision. Une décision qui revient en grande partie à la maman, mais Aaron s'y fait et se surprend même être impatient. Ils garderont l'enfant, ils pouvaient se le permettre et de toute façon, toute autre solution leur paraissait bien plus insurmontable.
Deuxième mois: le couple éclate, avoir un enfant oui, se mentir non. S'il avait déjà eu pas mal d'antécédents, et qu'au fond de lui il le savait depuis de très nombreuses années, Aaron ne l'avait jamais avouer. Il est gay, toutes les gonzesses ce n'était que du polissage de surface, par ce que c'est plus facile de rentrer dans les normes. Surtout quand on en est déjà très loin. Mais cette grossesse l'avait obligé à se confronter à beaucoup de non dits. Au début il s'était clamer bisexuel, ça lui permettait de coucher avec des garçons tout en laissant l'illusion qu'il se rangerait un jour. Mais ça n'était plus possible. Il avait du mal à supporter les mensonges, surtout quand il se les faisait à lui même. Depuis combien de temps pensait-il à un beau mâle lorsqu'il se tapait une fille ? Il lui semblait que ça avait toujours été le cas.
Troisième mois: les tensions s'estompent, ils vivaient très bien le fait d'être parents ensembles tout en étant séparés. Les projets se suivaient sans se ressembler, ce fut certainement la période la plus calme et le heureuse de la grossesse qu'ils eurent connu. Ils choisissent la couleur pour la chambre de Bébé. Autant chez maman que chez papa, ça sera violet.
Quatrième mois: l'échéance se rapproche et à la sortie d'une grosse bagarre qui aura fini au commissariat, Aaron prit peur. Son passé le taraudait encore et toujours. Cette hargne, cette haine, qui était tapie au fond de lui et qui le rendait si instable émotionnellement, le fit trembler de trouille. Il ne s'en était encore jusque là jamais vraiment soucié, mais plus on lui disait que les comportements violents étaient "héréditaires" et plus il trouvait des preuves pour appuyer ce tissu de mensonge, plus son angoisse grandissait. Il avait lu tellement de témoignages de gens qui avaient été abusés ou violentés par leurs parents et qui appliquaient le même schéma avec leurs propres enfants, qu'Aaron cru perdre toute foi en humanité. Du moins, toute celle qui avait récupéré en allant vivre avec sa tante. Il préféra couper tous les ponts avec Elise, de la manière la plus cruelle qu'il soit. Tout pour ne pas, un jour, être tenter de poser la main sur son enfant. Il préférait encore ne pas le connaitre que de lui faire subir ce qu'il avait subit lui aussi.
Cinquième mois: déjà un mois sans nouvelle d'Elise.
Sixième mois: désormais deux mois sans nouvelle d'Elise.
Septième mois: Aaron retourna voir sa tante et ses grand parents en France. Très vite ils remarquèrent que quelque chose clochait avec le jeune homme et le poussèrent à se confier. Une fois mis au parfum de cette crise de trouille inimaginable et désespérée, il l'obligèrent à s'imaginer sa vie en sachant qu'il avait un enfant et de ne pas pouvoir faire partie de sa vie tout en aidant la maman financièrement. Ce qu'il s'était toujours promis. D'imaginer sa vie sans son bout de chou tout court d'ailleurs. Ils le confrontèrent à de très nombreuses situations qui lui redonnèrent un peu d'espoir et surtout qui lui permirent de se rendre compte à quel point il était à la fois heureux et fier de devenir papa. C'était une revanche sur la vie qu'on lui offrait, en faisant les bons choix il avait tout à gagner. Il était capable de faire les bons choix. Personne n'en doutait, si ce n'est lui, pas même Elise.
Huitième mois: c'est l'effervescence. Entre deux crise de larme Elise lui pardonna son coup d'état et fut heureuse de le voir plus rayonnant que jamais. Ils étaient prêt, tous les deux, à faire une place à ce petit bidule qui grandissait dans son ventre.
Neuvième mois: Leurs sourirent sont radieux, bien que fatigués, ils sont heureux. Bienvenue à la jolie Casey. Elle a la frimousse de sa maman et les yeux de son père.





« A chaque enfant qui naît, le monde recommence. »
GILBERT BECAUD

« Chérie, tu es prête ? ». Il était en retard, il avait promis à Elise de lui ramener Casey pour 18h. C'était son anniversaire aujourd'hui et elle voulait le passer avec sa fille, quelque chose qu'Aaron ne pouvait que comprendre. Il ne reçu aucune réponse à sa question et se dirigea donc vers le salon ou la demoiselle, de bientôt quatre ans, était prise de sanglots silencieux. Alarmé, le jeune homme s'approcha rapidement de la petite blonde pour la retrouver en pleurs alors qu'elle regardait son doigt avec horreur. Elle s'était coupé, et vu le désastre qui régnait sur la table basse, c'était à cause du papier cadeau. Rassuré que ça ne soit rien de bien grave, le jeune papa attrapa délicatement la main du joli cœur qui semblait déjà apaisée rien que par sa présence. Casey dans ses bras, où elle vint se loger avec vigueur, il l'emmena illico-presto à la salle de bain pour passer sa petite main sous l'eau. « C'est pas grave ma puce, c'est juste une petite coupure. Un pansement et c'est fini, promis. » assura-t-il en posant sa fille au sol, cherchant dans l'armoire à pharmacie après le désinfectant et un pansement à l'effigie de Winnie l'Ourson. La petite fille lui accorda un regard tout brillant, elle semblait sur le point de se remettre à pleurer, mais le sourire réconfortant de son père sembla l'en dissuader. C'est néanmoins la voix encore sanglotante qu'elle avoua. « Je...je voulais mettre du papier cadeau avec le cadeau de maman... mais je sais pas faire.». Un pansement et quelques bisous plus tard, la miss était souriante et le cadeau était emballé. Ce n'était rien de plus que quelques dessins, mais ça semblait tellement important pour la petite qu'ils soient dans du papier cadeau qu'Aaron n'avait pas eut le cœur à lui refuser. Tant pis, ils seraient encore plus en retard ! Surtout que l'emballage c'était pas trop sa tasse de thé à lui non plus, sa fille avait bien rit pendant qu'il galérait. Mais à eux deux et grâce à leurs quatre mains, ils y parvinrent sans trop de dégât.
Dans la voiture, tournait le cd du groupe anglais Mcfly. Père et fille chantait à tue tête, rigolant et grimaçant de temps à autre. C'était le genre de scène qui vous fait oublier pendant quelques secondes que le monde c'est que de la merde en boite et que nous sommes tous fervents consommateurs. Le genre de scène qui réchauffe les cœurs, même si les baragouinages hésitants de Casey pouvaient s'avérer pompeux pour celui qui n'avait aucun feeling avec les enfants. Il y a trois ans, Aaron aurait pourtant juré être de ceux-là... sa fille était ce qu'il avait de plus cher et elle le lui rendait bien. Arrivés à bon port, la demoiselle demanda expressément à sortir de son siège auto toute seule et à ouvrir la porte de l'immeuble, toute seule. Dans les bras de papa elle eut accès au clavier et, alors qu'il lui soufflait les chiffres en riant tel un secret, elle tapait le code qui ouvrit rapidement la porte du grand hall. Les aurevoirs s'avéraient un peu longs, ça continuait à être difficile de la laisser, même si Elise n'habitait pas très loin. Pour Casey aussi c'était toujours la galère, elle avait du mal à comprendre que ses deux parents ne vivraient pas ensemble et qu'elle ne pourrait donc pas les avoir tous les deux en même temps. Elle s'accrochait à son père comme à une bouée de sauvetage, cachant sa petite tête blonde dans son cou en murmurant toujours la même chose de sa petite voix d'enfant: « Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime,...». Submergé par le ronflement amoureux de son cœur que pouvait il lui répondre d'autre que « Moi aussi ma puce, moi aussi. »





WHAT ABOUT YOU ?


PSEUDO : Comma • AGE : 19 ans (et pas 17... 17 c'est la frangine qui aime pas que je dise que je suis sa grande soeur mouahaha) • AVIS SUR LE FORUM ? : bah je l'aime pourquoi que je serais de retour plus fort que la team rocket sinon. Venez les gens, ici tout le monde il est gentil ♥♥♥ Puis tout le monde il est homo aussi, c'est cool x) • COMMENT TU AS CONNU RETURNS ? : la frangine il me semble, non ? • CÉLÉBRITÉ : JOSHY SEXY BEECH ♥ • CODE : OK


Revenir en haut Aller en bas
Bill Kaulitz Trümper
Bill Kaulitz Trümper

messages : 4633
âge : 34
logement : 2589 ♣ beverly hills

I WANT TO KNOW YOU
Sexualité: Bisexuel(le)
Côté coeur: entre ses* mains
Carnet d'adresse:
:

A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na ! _
MessageSujet: Re: A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na !   A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na ! EmptyMar 5 Juil - 8:20

    Re Bienvenue parmi nous Aaron (a)
    C'est ok pour le code (comme j'suis généreux) ! ♥️

    Amuse-toi bien :74:

    Voilà, j'ai tout bien fait dans les règles... je crois.
Revenir en haut Aller en bas
Tomas Kaulitz Trümper
Tomas Kaulitz Trümper

messages : 998
âge : 34
logement : Hollywood bab'

I WANT TO KNOW YOU
Sexualité: Bisexuel(le)
Côté coeur: All Alone
Carnet d'adresse:
:

A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na ! _
MessageSujet: Re: A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na !   A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na ! EmptyMer 6 Juil - 2:14

Aaron <33 :17:
Re Welcome chou Smile
Revenir en haut Aller en bas
http://unleashed-dog.tumblr.com
Aaron N. Coolidge
Aaron N. Coolidge

messages : 325

A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na ! _
MessageSujet: Re: A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na !   A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na ! EmptyMer 6 Juil - 8:33



    Remerci les amis =D
    ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na ! _
MessageSujet: Re: A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na !   A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na ! Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

A A R O N ◘ ouais je m'auto valide parce que je fais partie des meilleurs na !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tokio Hotel, Hold Me Close :: hold me close :: 
Présentations
 :: 
Présentations validées
-
Sauter vers: